

L’auteur raconte la mort de son fils, sa colère et sa profonde dépression jusqu’à en voir sa foi profondément transformée à la reprise de son ministère pastoral.
Extrait
« Un soir, un peu plus de trois ans après sa mort. Je me dis : qui blâmer, tout le monde nous a aidés. Les amis nous ont logés, accompagnés, soutenus en toutes choses. Ses professeurs ont suivi Damien. L'un d'eux a été admirable. Il écrit encore maintenant. Les médecins ont fait le maxi¬mum. Alors, qui laisse mourir les enfants ? Les jeunes pleins de pro¬messes et qui ne demandent qu'à vivre, qu'à servir. Je sens mes larmes. Je déprime. Qui laisse mourir les enfants ? Qui les laisse souffrir ? Pas le mien seulement Tous les autres aussi. Dans la nuit, le silence me répond.»
L'auteur
Né en 1948, Jean-Jacques Beljean a étudié la théologie à l'Université de Neuchâtel (Suisse). Il a été tour à tour pasteur de paroisse à Bâle, La Chaux-de-Fonds, puis aumônier des étudiants de l'Université, écoles professionnelles et lycées de Neuchâtel. Pendant douze ans président du Conseil synodal de l'Eglise réformée neuchâteloise et responsable des pasteurs et diacres, il a également présidé les églises protestantes de la Suisse romande. Il s'est particulièrement intéressé au protestantisme chinois et à une théologie ouverte au monde. Il préside actuellement le mouvement romand des Alcooliques anonymes comme ami non alcoolique.