Le bonheur d'être protestant
Après Vatican II, l’auteur a espéré dans le printemps de son Église. Ici, il relit les principes du protestantisme à l’aune de son expérience spirituelle.
Au printemps de ma soixante-dixième année, un coup de colère salvateur m’a amené à dire Non à l’Église qui était la mienne depuis mon baptême. Non, décidément, ce n’était plus possible… Dans cette Église-là, j’étouffais… Tout un été, j'ai pris le temps de la réflexion et de la prière et la décision s'est formée peu à peu d'elle-même, comme un fruit mûr qui tombe de la branche : devenir protestant ! Pourtant, le Concile de mes vingt ans avait vraiment représenté pour moi le « printemps de l’Église », en même temps que celui de ma foi chrétienne : oui, finalement, il devenait possible d’être chrétien au sein de l’Église romaine. Mais les reculades de ces dernières décennies ont fini par avoir raison de mon espérance : je ne pouvais plus faire semblant d’être catholique. Je suis allé frapper à la porte d’une paroisse réformée… Une autre histoire commençait. Je n’écris pas un livre contre qui que ce soit. Mon but n'est pas de détruire, de critiquer, de honnir. Ce qui m'importe aujourd'hui, … c’est l'épanouissement de la foi que j'ai trouvé au sein du protestantisme ! (Extrait de l’avant-propos)
- Parution
- 10/05/2013
- Edition
- Olivétan
- Nb. de pages
- 144
- Présentation
- broché
- isbn
- 9782354791858
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